Booster ses revenus en orthophoniste libéral : nos astuces pour réussir

Comment gagner plus en libéral sans perdre son âme (ou son énergie)

Se lancer en libéral, c’est un peu comme partir à l’aventure : excitant, mais parfois semé d’embûches. Parmi les défis, le nerf de la guerre reste souvent le même : la rémunération. Mais comment booster ses revenus en orthophoniste libéral ? La profession d’orthophoniste, bien que passionnante, souffre d’une rémunération parfois insuffisante face à la charge de travail. Pas de panique ! Voici nos astuces concrètes, testées et approuvées, pour maximiser vos revenus tout en gardant du temps pour vous.

Optimiser son organisation pour booster ses revenus en orthophoniste libéral

Savoir valoriser son travail

Votre expertise vaut de l’or ! Vous appliquez certes des tarifs conventionnés, cependant, rien ne vous empêche de proposer des prestations annexes non remboursées mais à forte valeur ajoutée pour vous comme pour vos patients. Cela peut être par exemple des bilans approfondis ou des ateliers collectifs pour des groupes spécifiques (par exemple, des enfants avec des troubles du langage ou des adultes ayant des séquelles d’AVC). 

Non seulement ces initiatives répondent à des besoins non couverts par les prestations traditionnellement remboursées, mais elles peuvent aussi devenir une source importante de revenus supplémentaires. Pensez également à communiquer sur ces services via votre site Internet ou vos réseaux sociaux professionnels. Vous pourrez ainsi attirer une patientèle intéressée par ces offres uniques.

Gérer son planning comme un pro

Une meilleure organisation peut libérer des créneaux pour accueillir davantage de patients ou diversifier vos activités. Par exemple, analyser vos plages horaires les moins rentables peut vous aider à identifier les moments où il serait judicieux d’ajouter des créneaux dédiés à des prestations annexes ou à des consultations plus courtes. Des outils comme l’agenda d’orthomax by topaze vous permettent de gagner un temps précieux et d’éviter les trous dans l’agenda en automatisant les rappels de rendez-vous ou en optimisant la gestion des annulations. En structurant votre emploi du temps avec soin, vous pouvez à la fois augmenter vos revenus et réduire le stress lié à une gestion inefficace. Si votre outil de gestion actuel ne propose pas ces fonctions, 2025 est peut-être l’année du changement de logiciel !

Savoir demander de l’aide

Et oui, comme pour beaucoup de professions libérales, il existe une myriade d’aides à l’installation et au maintien de l’activité pour aider à lutter contre la désertification médicale ! 

Les contrats incitatifs orthophoniste

Ces contrats à adhésion individuelle visent à rééquilibrer l’offre de soins en orthophonistes libéraux en France. Si vous choisissez d’exercer en libéral dans une zone sous-dotée, vous pouvez en effet percevoir une aide forfaitaire annuelle grâce aux trois types de contrats incitatifs suivants :

  • contrat d’aide à l’installation des orthophonistes (CAIOP) : ce contrat, d’une durée de 5 ans non renouvelable, est proposé aux orthophonistes libéraux s’installant dans une zone « sous-dense ». Il n’est cumulable ni avec le contrat d’aide au maintien (CAMOP), ni avec le contrat d’aide à la première installation (CAPIOP). Cependant, au terme du CAIOP, vous pourrez demander à bénéficier du CAMOP si vous continuez à exercer dans la zone et que celle-ci reste une zone sous dense.
  • contrat d’aide à la première installation des orthophonistes (CAPIOP) : idem ici, ce contrat dure 5 ans et n’est cumulable avec aucun autre contre d’aide. En revanche, à son terme, vous pouvez également bénéficier du CAMOP.
  • contrat d’aide au maintien des orthophonistes (CAMOP) : ce contrat, d’une durée de 3 ans renouvelable par tacite reconduction, est proposé aux orthophonistes libéraux conventionnés et déjà installés dans une zone « sous-dense ». 

L’ACRE

L’aide à la création ou à la reprise d’entreprise (ACRE) vous permet de bénéficier d’une exonération de cotisations en tant que nouvel entrepreneur. Attention, cette aide ne vous exonère pas de l’intégralité des cotisations sociales URSSAF, mais seulement du régime de base.

Le montant de l’exonération dépend du montant de vos revenus :

  • l’exonération est totale si vos revenus sont inférieurs ou égaux à 34 776 € (75 % du plafond annuel de la Sécurité sociale en 2025) ;
  • l’exonération devient dégressive si vos revenus sont supérieurs à 34 776 € et inférieurs ou égaux à 46 368 € ;
  • l’exonération n’est pas applicable lorsque vos revenus sont supérieurs à 46 368 € (une fois le plafond annuel de la Sécurité sociale atteint).

En tant que bénéficiaire de l’ACRE, vous conservez votre couverture au titre du régime invalidité-décès et validez des droits au régime de base. En revanche, vous n’acquérez des points de retraite complémentaires que si vous optez pour le versement de la cotisation de retraite complémentaire.

Réduisez vos charges et boostez votre rentabilité

Vous avez sûrement choisi votre métier par passion, et c’est admirable ! En revanche, peut-être n’avez-vous pas été suffisamment formé et préparé pour gérer votre nouvelle casquette de chef d’entreprise… Voici nos recommandations pour optimiser votre comptabilité.

Adoptez le bon statut fiscal

Choisir le bon régime fiscal peut être un véritable levier pour votre rentabilité. Si vous débutez, le régime micro-BNC (Bénéfices Non Commerciaux) offre une simplicité de gestion et une fiscalité avantageuse. Ce régime fiscal est, pour ainsi dire, la porte d’entrée la plus facile dans l’univers de la fiscalité des professionnels de santé. 

Également appelé “régime déclaratif spécial”, il est souvent adopté par les jeunes professionnels libéraux. En effet, il propose une gestion simplifiée de la comptabilité. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un régime réel simplifié. Il s’agit bien  d’un régime fiscal fonctionnant avec une réduction de formalités comptables (bref, c’est fait pour les gens qui flippent de la compta.)

Dans les grandes lignes, le régime micro BNC impose une limite de chiffre d’affaires annuel à ne pas dépasser. Il s’applique donc uniquement si votre CA annuel ne dépasse pas un certain seuil. Il est réévalué chaque année par l’administration fiscale, et fixé à 77 700 € en 2025. 

Cependant, une fois vos revenus au-delà de 77 700 € par an, la déclaration contrôlée (ou “régime réel”) peut devenir plus intéressante. Avec ce régime, vous pouvez déduire un maximum de charges réelles. Par exemple : votre loyer, vos factures d’électricité, vos fournitures professionnelles, et même vos frais de déplacements.

L’expertise d’un comptable spécialisé dans les professions libérales de santé, comme Comptasanté, peut faire toute la différence. Non seulement vous économiserez du temps, mais vous serez sûr de ne pas passer à côté de déductions fiscales avantageuses. Par exemple, saviez-vous que certains équipements informatiques ou logiciels peuvent être amortis sur plusieurs années, réduisant ainsi votre base imposable ?

Réduisez vos charges intelligemment

Le régime BNC réel, ou régime de la déclaration contrôlée, est un peu le « grand frère » du micro BNC. Comme évoqué précédemment, si vous dépassez le seuil de 77 700 € de chiffre d’affaires annuel, vous devrez alors basculer dans ce régime. Mais vous pouvez aussi choisir d’y adhérer volontairement. Cela peut être pertinent dans certains cas, notamment si vous prévoyez d’avoir pas mal de charges.

Les charges fixes peuvent notamment grignoter une grosse partie de vos revenus. Heureusement, il existe des solutions pratiques pour les diminuer :

  • Partage de locaux : collaborer avec d’autres praticiens, comme des kinésithérapeutes ou psychologues, permet de mutualiser les frais de loyer et d’entretien. Si vous êtes dans une région où les loyers sont élevés, cette option peut se révéler particulièrement bénéfique.
  • Optimisation numérique : adopter des logiciels adaptés pour la gestion de votre activité peut réduire vos dépenses administratives. Certains outils comme Orthomax proposent des solutions tout-en-un pour la facturation, la gestion du planning et des rendez-vous et la comptabilité, souvent à des tarifs plus compétitifs qu’un mélange de solutions disparates.
  • Matériel partagé : vous pouvez aussi envisager d’acheter des équipements en commun avec vos collègues. Des imprimantes, des fournitures de bureau ou même des appareils spécialisés peuvent être utilisés en rotation. Ce qui allège la facture globale.

Faites la chasse aux coûts cachés

Revoir régulièrement vos abonnements et contrats est essentiel. Téléphone professionnel, internet, assurances : ces dépenses récurrentes peuvent souvent être renégociées. Par exemple, un changement d’opérateur ou une mise en concurrence des compagnies d’assurances peut générer des économies substantielles chaque année. 

Enfin, pensez à vérifier les avantages fiscaux auxquels vous avez droit. Il existe le crédit d’impôt pour la formation professionnelle, qui peut couvrir une partie de vos frais de montée en compétences.

Diversifier ses activités pour booster ses revenus en orthophoniste libéral

Proposez des ateliers ou formations

Créer et animer des ateliers est une excellente manière de diversifier vos revenus tout en offrant un service utile à votre patientèle. Par exemple :

  • Ateliers pour enfants : vous pouvez par exemple proposer des jeux interactifs pour les troubles du langage ou des apprentissages.
  • Groupes de soutien pour adultes : réunions pour travailler sur des troubles comme les aphasies.

Ces prestations, bien que non remboursées, répondent à des besoins concrets et peuvent attirer une nouvelle clientèle.

De plus, pourquoi ne pas envisager de former d’autres professionnels ? Si vous êtes spécialisé dans une technique ou un domaine particulier (par exemple, la rééducation des troubles de la déglutition ou dysphagie), vous pouvez partager vos connaissances sous forme de séminaires ou de webinaires payants. Cela vous permet d’élargir votre champ d’action tout en valorisant votre expertise.

Investissez dans des compétences supplémentaires

Pour augmenter vos revenus, il peut être judicieux d’élargir votre éventail de compétences. En vous formant à des approches nouvelles ou complémentaires, comme l’hypnose, vous pouvez attirer une patientèle plus variée ou répondre à des demandes spécifiques. Par exemple :

  • Formation en rééducation vocale pour les professionnels : par exemple pour les acteurs, enseignants ou chanteurs.
  • Techniques alternatives : telles que la stimulation neurolinguistique ou l’utilisation d’outils numériques avancés.

Ces nouvelles compétences vous permettent non seulement de vous démarquer de la concurrence, mais aussi de proposer des services premium souvent mieux rémunérés.

Explorez des collaborations interdisciplinaires

En travaillant en partenariat avec d’autres professionnels de santé, vous pouvez non seulement mutualiser des ressources, mais aussi créer des programmes innovants. Par exemple, un programme combinant orthophonie et psychologie ou kinésithérapie pourrait répondre à des besoins complexes et attirer une clientèle nouvelle.

Booster ses revenus en orthophoniste libéral, un objectif accessible

Augmenter vos revenus en libéral ne demande pas forcément de travailler plus, mais de travailler mieux. En optimisant vos charges, en diversifiant vos activités et en soignant votre image, vous pourrez développer votre activité sans vous épuiser. Et n’oubliez pas : chaque petite amélioration compte. Orthomax est là pour vous accompagner à chaque étape de votre parcours.

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L’interface d’Orthomax by Topaze vous permet de gérer simplement l’ensemble de votre activité : partage de vos informations, prises de RDV, planification des séries d’actes et pilotage de votre activité à tout moment !

Alors, vous êtes prêt à innover ?

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